barbara noiret
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installations


Pause, 2010

Biennale de Rennes, "Ce qui vient", Couvent des Jacobins

diaporama, photographies couleur, vidéos, cloches à sons, documents A4, horloge, affiches, peinture murale

heure, 2010
photographies couleur
30x 45 cm chaque

10h45, 2010
10h52, 2010
10h55, 2010
11h18, 2010
15h28, 2010
15h48, 2010
15h52, 2010
17h19, 2010
A4, 2010
propositions faites aux salariés, datées et signées
21 x 29,7 cm

vidéos :

pause, 2010 –  4’27’’
échange, 2010 -  5’34’’

bandes sonores :

à quoi pensez-vous ?, 2010 -  3’18’’
ce qui vient, 2010 - 3’06’

 

Ce qui vient consiste à ne pas avoir de projet prédéfini, à prendre les choses comme elles viennent – à me laisser surprendre. Ce qui vient dans le travail. Quand le corps a enregistré l’automatisme du geste et que l’esprit peut « vagabonder ». Quelle place prend la pensée pour l’ouvrier à la chaîne ? Chaque semaine, je propose aux salariés de participer à mon projet. Je leur fais part de mes intentions sous la forme d’un document A4 que j’accroche en salle de pause ou à leur poste de travail. Ma résidence s’est construite à partir de l’existant : le dialogue avec les salariés, le travail à la chaîne, les matériaux présents, le bruit de l’entreprise. La vidéo pause révèle l’appropriation d’un écran lumineux déroulant des messages rédigés par la direction pour les salariés. Chaque semaine, les messages évoluent et évoquent les propositions que je formule. Ces matières prélevées, comme mon installation (documents A4, séquences vidéos...), sont une représentation en creux de leur quotidien.

english version :

What comes
consists of not having a predefined project, of taking things as they come–to let myself be surprised. What comes in work when the body has recorded the automatism of the gesture and the mind can “wander”. What role does thought play for the assembly line worker? Each week, I offer employees the opportunity to participate in my project. I let them know my intentions through an A4 document I hang in the break room or at their workstation. My residency was developed based on what existed: dialogue with salaried employees, the assembly line, the materials present, factory noise. The video “break” reveals the appropriation of a display screen scrolling messages written by management for the employees.
The messages change each week to convey my propositions. These exhibited materials, like my installation (A4 documents, video sequences...), are an implicit representation of their daily life.